La Grande A

La Grande A est le premier roman de Giulia Caminito, il vient de sortir chez Gallmeister. Une très belle occasion de découvrir les débuts de cette autrice italienne, après avoir lu Un jour viendra et L’eau du lac n’est jamais douce.

Le premier chapitre a été un peu compliqué, il évoque la seconde guerre mondiale et ce n’est pas un sujet facile à lire pour moi. Mais il est important pour comprendre Giada, cette petite gamine vivant chez sa tante maltraitante. C’est l’histoire de Giada que va nous conter Giulia Caminito et à travers elle l’histoire de l’Italie et de l’Afrique Coloniale.

J’aime la plume de Giulia Caminito, elle ne tourne pas autour du pot, elle est directe et touche le lecteur très vite, il n’y a pas de fioriture. J’ai bien aimé ce roman, ce n’est pas un coup de coeur, mais j’ai vraiment passé un bon moment de lecture. C’est un roman d’aventure, c’est un roman dans lequel les femmes sont fortes, Giada, plus qu’elle ne le pense, mais surtout sa mère Adi, une personne incroyable. C’est un roman qui raconte le passage à l’âge adulte entre rêves, espoirs et désillusions.

J’ai appris beaucoup de chose dans ce roman grâce à son côté historique et rien que pour cela c’est une bonne lecture. Giulia Caminito a clairement réussi avec ses mots à me plonger dans l’ambiance de l’époque. J’ai ressenti le froid de l’Italie, la chaleur de l’Afrique, j’ai visualisé les paysages décrits par l’autrice. J’ai vécu avec Giada ses doutes, ses peines, ses espoirs et ses joies.

Ce roman est assez particulier je trouve, il y a une sorte de dualité, à un moment il fait froid et les paysages sont enneigés, et quelques pages plus loin, c’est la canicule. Il y a un côté hyper lumineux je trouve mais qui est contrebalancé par une sorte d’ombre. C’est un roman plein d’espoirs mais avec autant de désillusions. En tout cas, ce n’est pas une lecture qui laisse insensible.

Lecture terminée le 12 janvier 2024


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