Bâtir le ciel

Pour commencer, je remercie les éditions Le Mot et le Reste pour l’envoi de ce roman qui est sorti en librairie cette semaine.

J’avoue, j’étais assez curieux de ce roman, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, je l’ai donc entamé sans trop savoir où cela allait me mener. Une fois refermé, je dois dire que je suis plus ou moins aussi perdu qu’en l’ouvrant. Je ne suis pas certain d’avoir tout compris. Pourtant, la plume de Sarah Serre est agréable, mais c’est un roman très onirique. Est-ce un rêve, ou non ?

Nous suivons tout le long de ce roman une jeune femme qui n’est jamais nommée et qui après avoir imaginé toute son enfance de rejoindre l’Île, à ses dix huit ans, elle part pour ce lieu inconnu et mystérieux. Il y a une notion d’ascension pour littéralement arriver en haut de cette Île, puis une notion de construction vers le haut, toujours aller plus haut pour rejoindre le ciel. Mais il y a également une notion de plongée vers le bas et de destruction. Cela m’a fait penser à la vie avec toute la première partie de notre vie dans laquelle nous nous construisons puis il y a forcément un moment où irrémédiablement nous nous dirigeons vers la fin.

Ce roman parle également de croyance irraisonnée, d’aveuglement et de non conscience. C’est ce qui m’a le plus choqué dans ce livre. Sans avoir vraiment d’explication, des hommes et des femmes vont intentionnellement quitter une vie classique pour aller sur cette Île bâtir et pour aller toujours plus haut en s’oubliant complètement. Ils perdent leurs conscience et leur intelligence. Ils deviennent des robots. En y réfléchissant, je pense qu’il m’a manqué un peu d’humanité dans ce roman.

Lecture terminée le 7 janvier 2024


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