Trente jours d’obscurité

Titre : Trente jours d’obscurité

Autrice : Jenny Lund Madsen

Édition : Gallmeister

Titre original : Tredive dages mørke

Traducteur : Mathis Ferroussier

Parution : Le 5 mai 2022

Nombre de pages : 464

“N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois !” Hannah en est persuadée lorsqu’elle interpelle Jørn Jensen, star du polar au Danemark. Snob, alcoolique et solitaire, Hannah est elle aussi romancière, mais elle écrit de la ‘‘vraie’’ littérature. Même si, dernièrement, elle est en panne d’inspiration. Aussi, quand Jensen la met au défi d’écrire un polar en trente jours, accepte-t-elle le pari. Direction l’Islande, ses tempêtes de neige et sa nature indomptable, le décor idéal pour un roman policier. Le voyage prend néanmoins une autre tournure lorsqu’un adolescent est retrouvé mort dans le village où Hannah a posé ses valises. La romancière s’improvise alors enquêtrice. Mais ses maladresses et son insistance ne sont pas du goût de tous. Entre orgueil et écueils, Hannah trouvera-t-elle enfin sa propre lumière ?

Du jeu de pistes au jeu d’écriture, Trente jours d’obscurité est un polar dépaysant et touchant, loin des sentiers battus.

Toujours en train de rattraper mon retard dans mes chroniques, me voici aujourd’hui avec celle de Trente jours d’obscurité, le premier roman de Jenny Lund Madsen, autrice danoise que j’ai eu la chance de rencontrer au Festival Les Boréales de Caen l’année dernière.

« N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois ! »

C’est par ce pari que débute ce polar. Hannah est une autrice de « vraie » littérature et elle accepte le défi lancé par son rival, un auteur de polar. La voilà donc envolée pour l’Islande et ses paysages grandioses pour trouver l’inspiration. Pour nous tout commence à son arrivée en Islande, où nous allons avoir un polar dans le polar lorsque l’on retrouve un adolescent mort.

Alors, cette Hannah, elle est un peu antipathique, complètement alcoolique et a une très haute opinion d’elle-même. Je ne sais pas si c’est le climat islandais et ses longues nuits, mais j’ai eu du mal dans l’ensemble à m’attacher aux différents personnages. Heureusement, la nature et l’atmosphère sombre que nous offre Jenny Lund Madsen viennent rattraper ce manque d’attachement.

J’ai trouvé ce roman assez original, j’ai eu du mal à lacher ma lecture ce qui est plutôt bon signe. Il y a pas mal d’humour dans ce roman dont l’enquête intrigante dans un premier temps s’est un peu essoufflée vers la fin. J’ai bien aimé le concept de mettre en opposition le genre du polar à un genre littéraire plus « intellectuel » mais j’ai trouvé que ce n’était pas assez poussé, c’est un peu dommage.

Ma note : 07 / 10

Lecture terminée le 8 juillet 2022


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