L’amour de la vie

Enfin une chronique de Jack London sur mon blog. Moi qui est un amoureux de la littérature américaine, depuis l’ouverture de ce blog, je n’avais jamais lu cet auteur. J’ai reçu ce livre en cadeau dans mon calendrier de l’Avent et j’ai profité du fait qu’il se passe en Alaska pour le lire en ce mois de janvier pour le Challenge #1mois1paysenlivre organisé par Camille et Valérie.

J’ai lu très jeune L’appel de la forêt et Croc Blanc, mais cela remonte à loin, j’ai donc entamé ce recueil de nouvelles avec un regard tout neuf. Tout d’abord, quelque chose d’intéressant dans cette édition, c’est l’introduction de Firmin Roz qui en quelques pages nous explique la vie de Jack London. Cela donne du contexte et pour moi qui ne connait que très peu cet auteur, j’ai vraiment apprécié.

Ce recueil est composé de 8 nouvelles, se déroulant toutes en Alaska, sauf une mais on en parle tout de même. Je ne suis pas un grand amateur de nouvelles de base, mais là, j’ai été happé par toutes. Jack London a réussi à me faire entrer complètement dans ces 8 histoires en seulement quelques lignes. J’ai été transporté dans les paysages enneigés et glacial du Yukon. Je me suis lié à ces personnages, femmes et hommes, aventuriers, autochtones ou encore chercheurs d’or.

Je trouve cela vraiment fort d’arriver à faire passer autant d’émotions en quelques pages. Jack London de part sa plume simple et poétique m’a fait voyager. Il m’a fait comprendre la dureté de la vie à cette époque en Alaska, les difficultés qu’ont les hommes à vivre et survivre. Mais ce qui ressort dans chacune de ces nouvelles, c’est la force justement de ces femmes et de ces hommes, c’est leurs combats face à l’adversité, c’est leur amour de la vie.

Je ne suis pas un chanteur de grenier, ni un poète de salon. Pourquoi ? Parce que je suis pratique. Mon chant n’est pas si misérable qu’il ne se puisse changer, selon sa propre valeur, en un cottage couvert de fleurs, en un joli pré au pied de la montagne, en un bouquet de bois rouge, un verger de trante-sept arbres, une longue rangée de mûriers et deux petits rangs de fraises, sans compter un quart de mille d’un ruisseau chantant. Je suis un marchand de beauté, un vendeur de chansons, et je poursuis l’utile, ma chère Madge. Je chante une chanson, et grâce aux éditeurs des magazines, je transmute mon chant en un souffle de vent d’Ouest qui soupire parmi nos bois rouges ; en un murmure d’eaux sur les pierres moussues. tout cela me chante en retour une autre chanson qui est cependant la même, admirablement… Transmutée.

Lecture terminée le 15 janvier 2024


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