Le chant des survivants

Titre : Le chant des survivants

Auteur : Paul Tremblay

Édition : Gallmeister

Titre original : Survivor Song

Traductrice : Juliane Nivelt

Parution : Le 6 octobre 2022

Nombre de pages : 336

Natalie a une heure. Une heure pour recevoir la dose de vaccin antirabique qui lui sauvera peut-être la vie. Son mari vient d’être tué, elle a été mordue par un homme “zombifié” par l’épidémie de rage foudroyante qui submerge le Massachusetts. le virus, véhiculé par la salive, transforme ses victimes en brutes qui mordent et infectent leurs semblables avant de succomber. La panique se répand. Les hôpitaux sont débordés, l’efficacité du vaccin n’est pas certaine contre cette forme déviante, à 100% mortelle. Natalie n’a qu’un espoir, celui de rejoindre son amie médecin Ramola Sherman. Toutes deux se lancent dans une course contre la montre et contre la mort, à travers une ville plongée en plein chaos.
Virtuose de l’horreur, Paul Tremblay signe un compte-à-rebours cauchemardesque empreint d’émotion.

J’ai lu ce roman pour le mois de janvier du Challenge Gallmeister et le thème « Lire une sortie 2022 ».

Je suis plutôt mitigé en écrivant cette chronique, c’est un roman que j’ai dévoré et dont j’ai apprécié la plume, mais pour lequel je n’ai pas ressenti d’angoisse particulière ou de frisson cauchemardesque. Pourtant, c’était assez bien parti… Je vais essayer de vous développer mon sentiment sur cette lecture.

Tout commence fort, avec une vrai montée d’angoisse à la lecture du premier chapitre que j’ai trouvé sombre, voulant dès le départ mettre le lecteur dans une ambiance déroutante et angoissante. On comprend rapidement qu’il s’agit d’un roman post-apocalyptique et grâce à la quatrième de couverture que nous avons à faire à des « zombies ». Mais, cette sensation est vite redescendu pour moi. Alors oui, il y a des hommes et des animaux zombifiés, nous sommes en face d’une épidémie foudroyante, les hôpitaux sont saturés, c’est le chaos… Mais voilà, n’est pas Walking Dead qui veut…

Je n’ai rapidement plus eu peur, je n’ai plus ressenti le côté flippant sensé me procurer cette lecture. Par contre, je l’ai tout de même appréciée. Cette course contre la montre pour essayer de sauver Nathalie, je n’ai pas pu m’empêcher d’espérer jusqu’au bout avec elle et avec Ramola sa meilleure amie.

Et c’est là, je crois une des forces de ce roman, l’amitié entre les deux femmes. Les chapitres alternent les points de vues des deux femmes. C’est très bien écrit. D’ailleurs, en parlant d’écriture, Paul Tremblay a je trouve réussi même avec un roman moyen dans le genre dont il fait parti, à le rendre très visuel. Pendant ma lecture, je voyais le film du livre sans aucun problème. Sa plume est vraiment dynamique et vivante.

Une dernière chose, il y a quelque chose qui m’a beaucoup touché dans ce roman. Nathalie est donc enceinte, elle se pense condamnée, du coup elle décide de faire une sorte de journal vocal pour son futur enfant. J’ai aimé la sensibilité et tout l’amour qui ressort de ces passages.

Voilà donc une lecture que j’ai trouvé belle grâce à la plume de l’auteur et à la sensibilité que l’on y retrouve mais que j’ai trouvé moyenne pour le genre post-apocalyptique et zombiesque auquel ce roman est assimilé.

Ma note : 07 / 10

Lecture terminée le 7 janvier 2023


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