La fille du pêcheur de perles

Titre : La fille du pêcheur de perles

Autrice : Lizzie Pook

Édition : Gallmeister

Titre original : Moonlight and The Pearler’s Daughter

Traductrice : Josette Chicheportiche

Parution : Le 6 octobre 2022

Nombre de pages : 416

Australie occidentale, 1886. Un bateau à vapeur en provenance de Londres fait son entrée à Bannin Bay. Depuis le pont, la petite Eliza Brightwell, dix ans, observe ce monde nouveau avec ses volutes de poussière rouge et ses inimaginables richesses tapies au fond de l’océan. Car c’est ici que sa famille espère faire fortune grâce à la pêche à la perle. Dix ans plus tard, son père Charles Brightwell, devenu le perlier le plus prolifique de la baie, disparaît subitement de son bateau en pleine mer. Qu’est-il devenu ? Le mystère est entier. Personne ne sait rien, personne ne semble vouloir parler. Seule Eliza s’entête à découvrir ce qui s’est passé. Et dans une ville où règnent la corruption, le racisme et le chantage, la vérité coûte bien plus cher que des perles. Eliza devra décider si elle est prête à en payer le prix. Le premier roman de Lizzie Pook, teinté d’un exotisme fascinant, raconte avec fougue la quête de liberté d’une jeune femme guidée par l’amour filial.

Me revoilà enfin sur mon blog, après de longs mois d’absence et une tonne de chroniques en retard. Il y a eu et il y a encore pas mal de changements dans ma vie d’où le fait que je n’ai pas pris le temps de publier mes chroniques. On va essayer de rattraper cela pour se mettre à jour.

Alors, concernant La fille du pêcheur de perles, de Lizzie Pook, il m’a fallut plus de deux mois pour le lire. Ce n’est absolument pas la faute du roman mais vraiment à une fin d’année hyper mouvementée. Il est donc maintenant temps de vous en parler.

Nous sommes chez Gallmeister et pour la première fois un roman explore les terres et le Bush australien. Lizzie Pook étant une autrice anglaise. Nous sommes entre 1886 et 1896 sur la Côte Est de l’Australie. Le roman commence avec l’arrivée de migrant anglais à Bannin Bay, une contrée hétéroclite vivant du commerce de perles.

Nous faisons la connaissance d’Eliza Brightwell, qui est donc la fille d’un maître perlier disparu mystérieusement en mer. Tout le monde pense qu’il s’est noyé, mais elle ne veut pas y croire et va tout faire pour le retrouver. J’ai bien aimé Eliza, c’est certainement la personnage de ce roman qui pour moi a le plus de profondeur. J’ai trouvé que les autres dans l’ensemble étaient un peu trop lisses.

Lisse, c’est un peu ce que je ressens avec cette lecture. Une impression que l’autrice voulait tellement bien faire qu’elle ne sait pas permis d’écart et de sortir de sa zone de confort. Effectivement, je n’ai pas trouvé de rebondissement dans ce roman, aucun effet wahoo et un manque d’ambiance. Mais à côté de ça, j’ai bien aimé cette lecture.

J’ai bien aimé découvrir la vie sur la Côte Australienne, entendre parler du Bush. En apprendre sur la culture de cette époque. Découvrir la pêche à l’huitre perlière. J’ai pris du plaisir avec le côté multi culturel de ce coin du monde, un melting pot d’européens, d’asiatiques et autres. C’est vraiment ce qui m’a plu dans ce roman. Et il y a la nature, omniprésente, le Bush, la mer, la faune et la flore australienne. Les extraits du journal de Charles Brightwell apportent un vrai plus et un peu d’originalité.

Ma note : 06 / 10

Lecture terminée le 03 janvier 2023


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