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Le corps d’une jeune fille abandonné dans la neige, l’épave d’un avion échoué au fond des eaux, un homme en fuite. Autant d’images qui illuminent le nouveau roman de Cormac McCarthy. Des rues de La Nouvelle-Orléans aux plages d’Ibiza, son héros, Bobby Western, conjugue sa mélancolie à tous les temps.
Cet homme d’action est aussi un mathématicien et un physicien, deux disciplines qu’il a abandonnées après la mort de sa sœur Alicia, disparue mystérieusement dix ans plus tôt. Hanté par la culpabilité, Western trouvera-t-il enfin le repos ?

Mon premier Cormac McCarthy, un auteur qui me tentait depuis pas mal de temps. C’est donc lors d’une merveilleuse journée parisienne et d’un passage à la libraire La Griffe Noire que je suis tombé sur ce roman ainsi que sur Stella Maris son « petit frère ».

Il m’est assez difficile de chroniquer ce roman car je ne sais pas trop ce que j’en ai pensé. Le sentiment qui prédomine c’est l’impression de n’avoir rien compris, l’impression d’un grand fouillis. Je suis resté tout au long de ma lecture avec cette idée que ça allait bien finir par démarrer et qu’il y aurait enfin une sorte de logique, une sorte de fil conducteur. Mais non, tous les chapitres avec Bobby Western sont posés là et mis à part nous faire comprendre que c’est un type un peu beaucoup torturé, ils n’apportent pas grand-chose et laissent même sur notre faim. Quelle est vraiment cette histoire avec cet avion retrouvé en mer ?

À côté de ça, il y a tous les chapitres avec la sœur de Bobby. Elle s’est suicidée, on le comprend rapidement et elle entretenait une relation très (trop) fusionnelle avec son frère. Ces chapitres, même s’ils sont très étranges avec le personnage du Kid sorti tout droit de l’imagination de la jeune fille, ou peut-être pas d’ailleurs, m’ont plu, ils apportent un brin de fraicheur dans cette lecture poussive.

Je dois quand-même avouer que malgré tout ce roman me laisse perplexe, que je trouve qu’il a beaucoup de qualité par sa forme, par les mots et les dialogues que nous offre Cormac McCarthy. C’est un roman qu’il a écrit à 90 ans, c’est fort. Je ne sais pas encore si je lirais Stella Maris… Peut-être bien, c’est possible qu’il me donne une autre vision de cette lecture.

Ma note : 05 / 10

Lecture terminée le 23 mai 2023