Journal d’un siècle disparu

Avec Journal d’un siècle disparu, Edward Hoagland nous partage le récit de son voyage en Colombie-Britannique au Canada qu’il a effectué dans les années 1960. Alors, ne vous attendez pas à un récit bourré d’aventures ou de rebondissements, l’auteur ici a choisi plutôt de partager les portraits des personnes qu’il a rencontrées.

Ce qui m’a rapidement marqué à la lecture de ce livre, c’est la prise de conscience de l’immensité des territoires Américains et Canadiens. Rien que la Colombie-Britannique qui est la 3ème province la plus vaste du Canada est beaucoup plus grande que la France. Pour aller d’une ville à une autre il faut faire soit plusieurs jours de bateau, soit plusieurs heures d’avion. Nous sommes vraiment infiniment petits face à ces territoires.

Pourtant, ce que nous démontre Edward Hoagland c’est que malgré notre « petitesse », l’impact que nous avons eu sur ces contrées, sur la nature et sur les autochtones est juste monstrueux. La chasse aux peaux de bêtes, la ruée vers l’or, l’industrialisation… tant de choses qui sont venus transformer ces terres. C’est là tout l’intérêt du récit de cet auteur et naturaliste américain.

Je parlais de portraits en début de chronique, le journal d’Edward Hoagland en regorge. J’ai aimé de lire comment il allait au contact des gens, surtout des vieux comme il dit, car ce sont eux qui racontent le mieux la terre et la vie. J’ai trouvé cela super intéressant d’être projeté dans la vie de tant de personnes différentes, chasseurs, chercheurs d’or, pilotes, indiens…

Voilà donc un livre qui s’apprécie, un livre qu’il faut prendre le temps de lire pour prendre conscience de la vie dans une nature sauvage et de l’évolution de la société et de la condition humaine.

Lecture terminée le 14 juillet 2023


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