Conte d’automne

Titre : Conte d’automne

Autrice : Julia Glass

Édition : Gallmeister

Titre original : The Widower’s Tale

Traductrice : Sabine Porte

Parution : Le 2 mars 2023

Nombre de pages : 656

Percy Darling coule une retraite paisible dans la campagne de Nouvelle-Angleterre. Veuf depuis longtemps, il n’est vraiment proche que de son petit-fils Robert et vit en reclus. Aussi faut-il vraiment que sa fille récemment divorcée ait besoin de son aide pour qu’il accepte de laisser une école primaire s’installer dans sa grange. Percy n’est pas ravi de voir sa routine changer, mais se laisse aussi aller à une certaine curiosité. Et s’ouvrir à nouveau sur le monde extérieur lui réserve des surprises : Sarah, mère adoptive d’un petit garçon de l’école, Ira, instituteur enthousiaste, ou Celestino, jardinier guatémaltèque au profil étonnant, entrent dans sa vie de manière inattendue, faisant prendre à son existence un cours nouveau.

Cela fait pas mal de temps que j’ai envie de découvrir Julia Glass. C’est donc maintenant chose faite avec la lecture de Conte d’automne.

Tout d’abord, je trouve que le titre est parfaitement choisi, nous sommes vraiment dans un conte, l’ambiance qu’il s’en dégage, la douceur, j’ai trouvé cela génial. Pourtant, Julia Glass nous parle de sujet qui ne sont pas tout rose, comme le deuil, la maladie, l’immigration, l’argent… Mais, elle amène ça avec beaucoup de bienveillance.

Alors, effectivement, il ne se passe pas grand chose, mais ce n’est pas grave, ce n’est pas le but. Julia Glass nous dépeint des vies, c’est vrai et c’est touchant. Elle donne vie à ses personnages et ils deviennent nos amis. Malgré le pavé de plus de 600 pages, j’ai été triste en le finissant. J’ai eu l’impression pendant un temps de faire partie de cette petite communauté, de cette famille.

J’ai également beaucoup aimé le contraste qu’il y a entre la petite bourgeoisie représenté par Percy et la bourgade dans laquelle il vit et la pauvreté de Celestino qui lui est contraint d’habiter dans des quartiers très pauvres. J’ai apprécié la rencontre des deux univers. Il y a aussi quelque chose dans ce roman qui m’a fait penser à ma grand-mère avec ses éternels « C’était mieux avant », et pour cela je remercie sincèrement Julia Glass. Car c’est de cela que parle aussi ce roman, le changement, l’évolution, le passage à une ère nouvelle.

C’est donc un roman que j’ai vraiment apprécié. C’est une lecture qui fait du bien, une lecture doudou qui serait parfaite effectivement pour des soirées d’automne près d’un feu sous un plaid bien chaud.

Ma note : 10 / 10

Lecture terminée le 25 mars 2023


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