Absurditerre

Titre : Absurditerre

Autrice : Azelma Sigaux

Édition : Rebelle

Parution : Le 11 juin 2018

Nombre de pages : 193

Dans un futur utopique, les humains vivent au sein d’un monde verdoyant, pacifique, généreux et altruiste. Pour éviter que les erreurs du passé ne se répètent, et afin de préserver cette vie idéale pour l’éternité, un programme scolaire est mis en place. Il s’agit de sensibiliser les élèves aux plus grands échecs de l’Histoire. Ainsi, un professeur va raconter, chapitre après chapitre, qu’il fut un temps où l’argent, la hiérarchie, le pouvoir, la maltraitance animale, la pollution, les frontières et bien d’autres inventions humaines, existaient. A travers les récits de l’enseignant, chaque sujet est poussé à son absurdité. Les enfants vont alors découvrir avec stupeur les passages les plus surréalistes du passé. Mais le futur s’avérera-t-il aussi parfait qu’il n’y paraît ?

Absurditerre est le deuxième roman envoyé par les éditions Rebelle, que je remercie encore une fois pour cet envoi.

Azelma Sigaux, nous propose avec son second roman, une critique de notre société mais également une vision futuriste et optimiste de notre monde à l’an 3000. Avec un thème comme celui-ci me parlant forcément j’espérais passer un super moment et prendre plaisir dans cette lecture. Vous l’aurez compris, ce ne fut pas tout à fait le cas.

Alors, j’ai trouvé que la plume de Azelma Sigaux était douce et simple comme j’aime et que cette auteure déborde d’imagination ce qui est pour le coup juste génial, mais cela ne l’a pas fait avec moi. Je ne m’attendais pas à cela, la construction sous forme de contes venant s’insérer dans l’histoire principale, ne m’a pas plu, cela prenait trop de place pour moi. En plus ces contes sensés expliquer aux enfants de l’an 3000 l’histoire de leurs ancêtres étaient pour moi trop enfantins et, le défaut de la qualité, bien trop imaginatifs, avec des situations abracadabrantesques, des noms de pays et de villes sortis de nulle part ainsi que des exagérations abhérantes de mon point de vue.

Il est vrai qu’il ne faut pas prendre ce roman au premier degré, que le but de tout cela est de donner aux lecteurs une prise de conscience sur l’état actuel de notre monde, mais moi qui est à fond dans le thème de l’écologie, du zéro déchet et du minimalisme, malheureusement ce roman ne m’a rien apporté.

Pour conclure, la fin du roman est venu donner le coup de grâce de cette lecture, je ne comprend pas du tout le parti pris qui à mon sens vient casser tout optimisme que le lecteur aurait pu trouver dans ce roman.

Ma note : 03 / 10

Chronique initialement parue le 21 novembre 2018


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