La Mer Noire

Voici un livre qui s’est invité à moi, un livre trouvé en boîte à livres, une lecture non prévue, une belle découverte.

Une journée, celle de l’anniversaire de Tamouna, une journée pour raconter une vie, une journée pour raconter l’histoire, une journée comme une passerelle entre passé et présent, comme une passerelle entre la Géorgie et la France, comme une passerelle entre rêves oubliés et réalité.

La Géorgie, ce pays au bord de la Mer Noire, je ne le connaissais que de nom, son histoire m’était inconnue. Ce roman m’a permis d’apprendre et de comprendre. Tamouna a traversé l’Europe jusqu’à la France. Exilée dans un pays qui n’est pas le sien, loin de ses grands-parents, loin de son chez elle, loin de son Amour.

La Mer Noire, c’est aussi un roman sur l’Amour avec un grand A. Être amoureux, tomber amoureux, savoir que c’est Elle, elle la personne qui fait battre notre coeur, savoir au plus profond de soi que c’est la bonne personne, être certain qu’il n’y aura qu’elle. Forcément, cela me parle, cela me touche.

Ce roman, c’est un peu comme un tableau, une peinture représentant une femme. Une femme forte, une femme amoureuse, une femme ridée mais éblouissante, une femme amoureuse, une femme matriarche, une femme qui nous raconte une vie entre ombre et lumière.

Nous parlons géorgien entre nous. C’est la langue de la famille. Celle des vacances. À l’école, on doit parler le russe. C’est la règle. Le géorgien est une langue de chien, dit notre maître. Toute tentative de braver l’interdit est sévèrement punie.

Lecture terminée le 24 août 2024


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