
Titre : Plein Nord
Auteur : Andrew J. Graff
Édition : Gallmeister
Titre original : True North
Traductrice : Juliane Nivelt
Parution : Le 6 juin 2024
Nombre de pages : 332
Au début de l’été 1993, Sam et Swami débarquent dans le Wisconsin, avec leur camping-car, leurs trois enfants et, en poche, l’acte de propriété de la Woodchuck Rafting Company. Accablés par le quotidien et les soucis financiers, ils ont décidé de tout recommencer. Là où ils se sont rencontrés, sur une rivière. Mais la Woodchuck, héritée d’un vieil oncle excentrique, a connu des jours meilleurs. Aux prises avec une entreprise de rafting concurrente, une crue historique, des guides malhonnêtes et une société minière véreuse, Sam et Swami devront plus que jamais compter l’un sur l’autre pour maintenir à flots leur nouvelle vie.
Un roman éblouissant de justesse, au cœur des grands espaces, le long d’une rivière où s’éprouve la solidité des liens familiaux.
J’ai lu Plein Nord pour le thème de juillet du Challenge Gallmeister dont c’est la lecture commune du mois. Hier, je vous proposais ma chronique du premier roman d’Andrew J. Graff, Le radeau des étoiles lu il y a deux ans.
Aller, montons à bord d’un raft et descendons la rivière en compagnie de Swami, Sam, Chip, Moon et les autres. Par contre, il ne faut pas s’attendre à une petite descente tranquille. Avec Plein Nord, nous avons intérêt à être bien arrimés car tout comme la rivière qui se gonfle jusqu’à être innavigable, aux éléments qui se déchaînent en cet été de 1993, les relations entre tous sont électriques.
Ce roman parle de relations… De couple, familiale, amicale, envers ses enfants, envers la Nature… Il démontre que même pour un guide de classe 5, sa relation à l’autre peut-être aussi turbulente que de descendre la rivière. Il y a les rapides, les rochers, l’eau tourbillonnante et de temps en temps on te savonne les boudins et les barrots de ton raft. Rien n’est simple, surtout quand il n’y a plus de communication.
Andrew J. Graff est un passionné de la rivière et des descentes en raft. Cette passion, il la transmet à travers les pages de son roman. C’est ce que j’ai le plus apprécié dans cette lecture. Les moments passés sur l’eau ou à observer l’eau, j’aurais presque pu sentir l’eau sur mes doigts ou entendre le chant de la rivière. Il montre également la fragilité de la Nature, de la rivière, de la forêt et qu’il est important que l’on se batte pour préserver ces lieux d’exceptions. L’ensemble est plus important que sa petite personne.
Alors, même si j’ai beaucoup apprécié cette lecture, le fait qu’elle soit un peu trop ancrée dans la réalité avec la relation de Swami et de Sam, m’a un peu perturbé. Heureusement Andrew J. Graff équilibre parfaitement son roman grâce une fois encore à la rivière.
Ma note : 08 / 10
Lecture terminée le 23 juillet 2024