
Titre : Outback
Auteur : Kenneth Cook
Édition : J’ai Lu
Titre original : Chain of Darkness
Traductrice : Rosine Fitzgerald
Parution : Le 3 juin 2020
Nombre de pages : 320
Johnson est un homme traqué. En tuant un policier, il est devenu l’ennemi public numéro un, pourchassé par la police australienne sous le regard avide des journalistes. Davidson, reporter à la télévision, couvre avec intérêt cette course-poursuite. Tout les sépare, mais leurs destins vont se jouer dans les plaines sauvages de l’outback.
Dans ce roman noir d’une chasse à l’homme, le grand Kenneth Cook mêle avec justesse les trajectoires d’un idéaliste et d’un hors-la-loi dans un monde sans pitié.
Petite escapade dans le Bush Australien en compagnie de Kenneth Cook au mois de mai pour le challenge de Camille et Valérie #1mois1paysenlivres .
Très content de retrouver Kenneth Cook que j’ai lu il y a quelques temps avec Le koala tueur et autres histoires du Bush que j’avais bien aimé. Cette fois-ci, me voilà embarqué dans une chasse à l’homme.
Alors qu’il est annoncé comme un roman noir, pour moi qui suis plutôt amateur du genre, je ne dirais pas que ce roman est si noir que ça. C’est une histoire qui se passe vite, seulement quelques heures, il débute en ville et rapidement on se retrouve dans le Bush, dans l’Outback Australien. Effectivement, ce roman n’est pas tellement noir, il manque pour moi l’ambiance lourde et un peu « crasse ».
Les personnages de Kenneth Cook donnent l’impression de ne pas être à leur place, c’est assez bizarre je dois dire et c’est cela certainement qui m’a un peu laissé de côté. Oui, cela va vite, l’écriture est assez visuelle et on imagine très bien le film de cette histoire, pourtant j’ai trouvé que cela sonne faux.
Déjà, la cavale de Johnson est je trouve par moment un peu ridicule et la chasse à l’homme qui en découle n’apporte pas grande tension ou autre rebondissement. Par contre, le sujet sur le journalisme et son indépendance vis à vis des sociétés qui le finance est intéressant même si j’ai trouvé que par moment c’était un peu gros.
J’ai retrouvé l’humour de Kenneth Cook et son côté tranchant que j’avais apprécié dans ma précédente lecture. En me renseignant un peu, je découvre que le livre a été écrit en 1962. Il y a des livres qui sortis du contexte de leur époque vieillissent mal je pense.
Ma note : 04 / 10
Lecture terminée le 5 mai 2024