Titre : Contes du temps où les humains et les animaux parlaient la même langue
Autrice : Praline Gay-Para
Édition : Babel
Parution : Avril 2024
Nombre de pages : 160
“Il y a très très longtemps, au temps où les humains et les animaux parlaient la même langue et se comprenaient…”
Cette formule d’ouverture de nombreux contes populaires pourrait introduire toutes les histoires de ce recueil. Qu’elles soient merveilleuses ou réalistes, elles mettent en scène des animaux qui entendent ce que les humains racontent, observent bien leurs actes et réagissent en conséquence.
Après le succès des “Contes curieux”, “Contes très merveilleux” et “Contes pour jeunes filles intrépides”, Praline Gay-Para propose une nouvelle sélection savoureuse de récits et légendes des quatre coins du monde. Et nous invite à retrouver ce lien, profond, qui nous unit aux animaux, et à tout le tissu du vivant.
Voici un petit livre qui s’est retrouvé dans ma PAL lors d’une escapade en librairie à Lyon pendant le weekend de Quai du Polar. La couverture et le titre m’ont attiré et par curiosité, je l’ai vite lu.
Chine
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Amérique latine
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La relation entre les animaux et les humains est quelque chose d’universelle. C’est ce que nous montre Praline Gay-Para dans ce recueil de textes qu’elle a rassemblés. Ils viennent des quatre coins du monde et peuvent parler à tous.
Des mythes, des légendes de ceux qui se transmettent, qui se chantent, qui se racontent au coin du feu. Des contes qui peuvent effrayer les plus jeunes, des histoires importantes qui posent les bases de qui nous sommes. Murmurer ces textes nous place parmi les vivants. Lire entre les lignes, comprendre les sous-entendus, s’imaginer parler à un lion, à un oiseau, à un chien, à une vache comme si nous parlions à un ami, tout cela nous rend humble.
Il est important que nous les humains prenons tous conscience que nous ne sommes pas seuls sur cette Terre, que sans les animaux, les arbres, les plantes, et tout les êtres vivants il n’y aurait pas de vie. Nous sommes un ensemble, un tout. Alors respectons nous, respectons le vivant quel qu’il soit, la vie et le monde seraient bien plus beaux.
Ma note : 08 / 10
Lecture terminée le 4 mai 2024